Le kyokushin ou kyokushinkai est un style de karaté, fondé par Masutatsu Oyama, de son véritable nom Choi Young-i.
Kyokushinkai signifie en japonais
« société de la vérité ultime ». Développé par Masutatsu Oyama, à partir des
techniques du karaté japonais, le kyokushin est un karaté de full-contact, qui met l'accent sur l'efficacité en
combat réel.
Dans cette école, les étudiants aussi bien que l'enseignant prennent part aux combats. À la différence des autres
styles de karaté, le kyokushin, en règle générale, n'autorise pas le port d'une protection lors des combats. Les
coups sont portés avec une force maximale. Il n'est pas permis de frapper avec les mains dans la tête de l'adversaire,
en revanche les coups de pied et de genou sont permis et certains sont d'une grande puissance (par exemple kagate
ou hiza geri). Les combats (kumite) seniors se déroulent aux K.O. sans protections et des épreuves de « casse »
départagent les matches-nuls. Pour les enfants, les juniors et les femmes, des protections adéquates sont obligatoires.
Des compétitions régionales, nationales et européennes sont organisées tout au long de l'année dans les deux disciplines
que sont les compétitions kumite et kata. Le symbole du kyokushinkai est le kanku, dont les origines proviennent
du kata Kanku. Kanku se traduit littéralement par « Contempler le ciel ». Ce kata commence en levant les mains
ouvertes avec les pouces et les index qui se touchent. L'attention est alors dirigée vers le centre des mains,
afin d'unifier l'esprit et le corps. Les pointes du kanku représentent les doigts et signifient la finalité.
La partie épaisse représente l'espace entre les mains et signifie l'infini, la profondeur. Les cercles intérieurs
et extérieurs signifient la continuité et le mouvement circulaire.
Le système de combat du kyokushin est basé sur les styles plus traditionnels de karaté, notamment le shotokan et
le goju-ryu. Il se démarque par une recherche d'efficacité au combat alliant des coups directs et lourds. La
devise du kyokushin est « Un coup, une victoire ».
Les combats se mènent souvent à distance très serrée, les coups principaux sont portés à répétition en direction
des jambes de l'adversaire et visent à détruire sa capacité de tenir le combat ou tout simplement de le faire
tomber.
En kyokushin l'on peut parer/contre-attaquer un coup de pied par un coup de poing direct. Par ailleurs, la sévérité
des combats fait des pratiquants de ce style des karatékas très endurcis, pouvant assumer une grande charge physique
dans tous les sens du terme.
Certaines techniques du kyokushin ne sont guère utilisées dans d'autres arts martiaux japonais, même si elles existent
dans les katas de la plupart des styles de karaté : hiza-geri (coup de genou), mae oroshi kagato geri (coup de hache),
gedan mawashi geri (coup de pied rotatif bas), shutô mawashi uke (existant d'une forme différente en shotokan)…
Aujourd'hui, certains pratiquants de kyokushin, comme Francisco Filho ou Glaube Feitosa, apparaissent dans des
combats de K-1.
Au Japon, puis à travers le monde, Masutatsu Oyama a su faire connaître le kyokushin avec la parution du livre Vital
Karate, puis d'une véritable encyclopédie de trois ouvrages : What is Karate, This is Karate et Advanced Karate,
où les différents aspects du travail du kyokushin sont analysés et détaillés. Pour les plus endurcis de ses karatékas,
Maître Oyama a établi une épreuve que chacun peut présenter quand il le désire - Hyaku Nin Kumité - l'épreuve des
cent combats. La calligraphie japonaise du mot kyokushinkai est reproduite sur le dogi des membres de ce style de
karaté dans le monde entier. Ces caractères ont été originellement peints par Haramotoki Sensei, grand maître de
calligraphie et ami de Sosai Oyama. Le Kyokushin a donné naissance de plus de vingt styles de combats. Parmi les
plus connus l'on peut citer le Kick Boxing (après le défi des maîtres du Muay Thai et le départ d'un des élèves
d'Oyama), et le Daido Juku (créé par un autre élève d'Oyama).
<< documentations tirées du site Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Boxe thaï>>